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S h a a m o o n
3 février 2012

Nous allons quelque part, il fait froid, nous

Arbre araignées Pakistan

Nous allons quelque part, il fait froid, nous sommes pressés, et il nous faut courir derrière plusieurs trains.

Nous sommes ailleurs, peut-être dans un autre pays?

Nous prenons le premier train, et arrivons à destination. Il faut à présent attraper le bus. De loin, sur le quai nous le voyons arrêté le long de la gare routière. Nous nous précipitons, et derrière toi je te regarde monter dans le bus. Il me semble qu'affolé, tu cries quelque chose, mais tes mots se perdent dans le vent et les portes se referment sur le bus qui démarre.

Il y a beaucoup de vent dans cette gare vide. Elle ressemble à ces gares de banlieue parisienne. Je grimpe sur des objets, et perdant l'équilibre je me laisse porter. Je finis par être en suspens dans le vent et je reprends pied de temps en temps sur différents points d'appui de mon parcours.

Le vent est de plus en plus fort, je galope maintenant sur des toits de tuiles rouges de vieux immeubles parisiens de cartes postales. Toujours plus vite le rythme devient intense. Je prends plaisir à mon ivre rapidité et je contrôle à présent ma trajectoire. Je traverse des hautes collines arrondies. Le vent file, et je suis libre! Je vois de loin les trains, et je commence à reconnaître tout le paysage qui a pris à présent l'idée que je me fais des graphismes japonais.

Je retrouve le champs en face de ma maison d'enfance et fini par attérir de plein pied sur la terre. Je t'attends, palpitante de ma traversée. Tu arrives à peine et semble surpris de me retrouver. Il m'apparaît à présent comme une évidence que j'ai toujours su voler.

Je vole.

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